Rivière Souterraine de Lanans - Doubs
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912,56 x 2261,98 x 574 (position IGN correcte)
Finalement, nous n’avons pas hésité longtemps, en cette météo d’été retrouvé, entre une classique de type rivière souterraine aux parois concrétionnées et une désob’ pêchue au fond d’une autre rivière souterraine plus engagée ...
Nous avions une "excuse" de premier choix : avec l’absence du président pour cause de week-end aux petits soins, nous ne pouvions nous permettre de faire de la Première sans sa présence !
Tout d’abord, il faut trouver la cavité. Très facile, des souvenirs limpides mais anciens subsistent : à Lanans, prendre direction Ouvans puis un chemin à gauche ... On tentera tous les chemins à gauche avant de prendre le bon embranchement !
L’entrée du trou ...
Finalement, il est 16h et l’on est enfin devant le trou !
Après un petit ramping d’entrée, nous voici enfin dans le vif du sujet ... Malgré une fréquentation qui a été importante, la cavité a su garder un charme certain, la calcite brillante se mêle aux gours, et les stalactites, colonnes et stalagmites sont présentent à foison ...
Un paysage joliment concrétionné, même si les photos ne le mette pas forcément en valeur ...
Un paysage concrétionné dès le début de l’aventure...
Christian Guitton nous explique que de 1969 aux années 1990, une traversée était possible avec une sortie dans la grotte des Beuillet via un passage entre un éboulis et la voûte. Pour des raisons de sécurité, le parcours a été obstrué au niveau de la trémie.
Une fois dans le méandre, Alex, qui n’a jamais fait d’oppo, découvre ... Il faut dire qu’il a des explications de premier ordre, données par un spécialiste du genre, un certain Olivier ... !!
Chacun avance à son rythme, et après plusieurs dizaines de mètres, certains continuent à avancer dans les hauteurs du méandre tandis que d’autres descendent pour profiter de la fraîcheur de la rivière.
Mais bon, même si on n’aime pas l’oppo, y’a bien un moment où il faut en faire car quand on arrive au siphon, plus moyen de shunter par la rivière. Mickaël, grand prince, leur enverra une corde pour remonter dans les hauteurs du méandre. La progression se poursuit tranquillement jusqu’à la descente d’un petit puits. Olivier, motivé, se lance, mais l’oppo qui suit ne l’inspire vraiment pas.
C’est donc Mickaël, Thierry et Cécile qui se lancent et ils finissent par arriver dans un boyau étroit et boueux. Plus on avance et plus c’est glaiseux ... heureusement, au GSAM, on a l’habitude, et on adore ça !!
Mais le must du must, c’est d’être dans l’étroiture boueuse, de se retourner, et d’avoir face à soi un magnifique mur de calcite blanche.
Arrivés au fond de ce diverticule boueux, ça queute, on remonte donc rejoindre Alex et Olivier qui nous attendent au dessus du puits.
Puis c’est le retour où tout le monde fait de l’oppo. Même Olivier semble aimer ça, c’est pour dire ... !
Mickaël se porte volontaire pour déséquiper, assisté de Thierry. Pendant ce temps, les premiers en profitent pour faire quelques photos et ressortent rapidement à la surface. La poignée d’Alex s’amuse à se détacher du porte-matos, faut dire qu’elle n’est attachée que par un genre de ... trombone !
Au bout d’une heure, la deuxième équipe n’est toujours pas arrivée en surface ... Pourtant, ils nous suivaient ...
Mickaël et Thierry finissent enfin par émerger des profondeurs de la terre. Une poignée bretonne un peu volatile avait trouvé facétieux de se cacher au fond de la grotte. Bien sûr, notre spéléo breton ne s’en était rendu compte qu’à 10 m de la sortie ... C’est sûr que devoir retourner au fond pour espérer retrouver la poignée, ça met tout du suite du piquant !!
Décidément, ce n’est pas la journée des poignées ... heureusement que l’on a pas fait du puits ! Thierry ne se rendra compte de la perte de son pantin que bien plus tard, mais faut pas nous prendre pour des marionnettes ...
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