Quelques espèces de chauves-souris du nord-est Franche-Comté
Galerie de portraits
Le Minioptère (Miniopterus schreibersi) |
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Cavernicole vrai, il s’abrite dans les grottes et les souterrains Museau très court ; front bombé ; oreilles courtes, triangulaires ; très écartées ne dépassant pas le sommet du crâne |
Le Grand Rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) |
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Chez les rhinolophes, le nez est surmonté de membranes figurant de face un fer-à-cheval, une selle et une lancette triangulaire.
De mœurs assez semblables à celles du petit fer-à-cheval, il s’enveloppe moins complètement dans ses ailes que ce dernier.
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Le Rhinolophe petit fer-à-cheval (Rhinolophus hipposideros) |
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En dehors des grottes, il est observé aussi dans les combles ou les caves de vieux bâtiments où il n’est pas dérangé trop souvent. En position de repos ses ailes enveloppent complètement son corps.
notez les points remarquables de la selle
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Le Rhinolophe Euryale (Rhinolophus euryale) |
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Plus rare que les deux autres rhinolophes.
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Le Grand Murin (Myotis myotis) |
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On le rencontre en colonie dans les combles d’habitation, mais aussi en individus isolés sous terre |
Le Petit Murin (Myotis oxygnathus) |
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Habitat et mœurs semblables à Myotis myotis, mais de taille inférieure |
Le Murin de Daubenton (Myolis daubentonii) |
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Espèce difficile à identifier ; légère échancrure dans la partie inférieure du bord externe de l’oreille, tragus droit, rétréci en haut. Elle affectionne les étroites fissures de rocher |
La Barbastelle (Barbastella barbastellus) |
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Museau épaté comme celui d’un bouledogue ! En été, elle se réfugie volontiers derrière des contrevents, et l’hiver on la trouve aussi dans des fissures, parfois très près de l’entrée de grottes |
L’Oreillard roux (Plecotus auritus) |
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Facilement reconnaissable à ses immenses pavillons réunis à la base sur le sommet de la tête. L’hiver il est souvent isolé et blotti au fond d’une petite fente de rocher ; l’été il fréquente combles et clochers |
Le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus) |
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Il est souvent associé au grand Rhinolophe et au Rhinolophe euryale |
Le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii) |
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Ce murin est une chauve-souris arboricole, rencontrée occasionnellement dans les grottes, rare partout. Il possède aussi de grandes oreilles (comme l’oreillard), mais à la différence de celui-ci, elles sont nettement séparées à leur base |
Le Murin de Natterer (Myotis nattererii) |
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Chauve-souris arboricole, un peu plus fréquente dans les grottes que le Murin de Bechstein |
La Sérotine commune (Eptesicus serotinus) |
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Plus petite que le grand murin, assez rare, quelques fois sous terre en hiver, dans les combles en été. Oreilles assez courtes, presque triangulaires, le tragus arrondi au bout, atteint environ 1/3 de l’oreille. |
La Sérotine de Nilsson (Eptesicus nilssonii) |
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Elle habite les régions montagneuses seulement. Comme la sérotine ordinaire, elle est arboricole et atteint dans notre région, les limites de son aire de répartition |
La Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus) |
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C’est la plus petite espèce européenne ; elle a, avant tout, des mœurs arboricoles. Se rencontre souvent derrière les volets que l’on ne manœuvre pas souvent |
Clé d’identification illustrée des chauves-souris d’Europe
Par Christian Dietz & Otto von Helversen
Clé d’identification, lien vers le pdf 1ère partie, pages 1 à 28
Clé d’identification, lien vers le pdf 2ème partie, pages 29 à 56
Portfolio