Le méandre sélect de la grotte du Château
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GROTTE DU CHATEAU
LES-TERRES-DE-CHAUX
La grotte du Château tient un place importante dans la culture du club. Des travaux de longue haleine ont été réalisés de 1990 à 2006 et ont permis de faire passer le développement de 1225 à 2265 m.
Samedi dernier, profitant d’une période d’étiage, il était proposé une visite du réseau inférieur, très peu connu, avec une invitation aux spécialistes "étroitures"
Dès l’entrée, ramping dans un large interstrate ...
Passage d’étroiture ...
Immersion partielle ...
Glissade dans un boyau argileux ...
Escalade ...
Car c’est au bout de cette partie aquatique que nous avons porté nos dernier travaux "lourds" pour élargir une galerie d’où provient le plus gros débit de la cavité ... à l’étiage. Une ligne électrique de 350 m de longueur a été posée en fixe. Les séances se sont étalées sur 5 années. Il faut dire que les volontaires ne se bousculaient pas et les périodes d’accès restaient limitées sur une année. 10 m ont été agrandis jusqu’à un coude qui donne une vision décevante de la suite sur environ 10 nouveau mètres ...
Vu l’ampleur des travaux restants, nous avons décidé de tout arrêter en 2006.
La galerie de section constante, 2 mètres de hauteur mais moins de 20 centimètres de largeur n’a pas pu être reconnue. C’est pas que l’on était "gros" à l’époque ... mais pour pénétrer ce genre de galerie, il faut avoir une morphologie ... spéciale type "fil de fer".
C’est Arnaud le volontaire du jour ... Les étroitures, il nous a déjà montré qu’il appréciait.
En tout cas, les premiers mètres de l’étroiture sont avalés après quelques contorsions ... et l’on a du mal a suivre la progression de notre champion. La liaison se fait à la voix ou plutôt aux bruits, de plus en plus assourdis, qui nous arrivent. Même qu’au bout d’un certain temps, nous n’entendons plus rien !
Pourvu qu’il puisse faire demi-tour et qu’il ne reste pas coincé !
Mais tout ce passe à vermeil, puisque des bruits arrivent de nouveau et c’est un explorateur un peu secoué qui s’extrait péniblement du méandre.
En conclusion : la galerie est très serrée au début, puis plus large avec possibilité de se tenir debout sans problème, puis après un léger coude, le plafond s’abaisse et nécessite le ramping dans un boyau rempli à moitié d’eau avec une couche d’argile sur les parois ... et environ 35 mètres parcourus !!
Retour laborieux du fond ...
Une chose est sur, ça ne deviendra pas une classique ...