L’entrée de la cavité a été repérée le 21 janvier 2007 par Jean Pierre Perramond. Un trou fraichement creusé par un blaireau exhalait un violent courant d’air chaud.
L’exploration s’est effectuée deux jours plus tard.

Approche dans la garrigue et l’inventeur devant l’entrée.


Le passage exigu de l’entrée et la descente d’un éboulis d’une dizaine de mètres de long sont les seules difficultés de cette cavité qui développe plus d’une centaine de mètres de longueur.
Elle se compose d’une grande galerie régulière et plate de quatre à huit mètres de large et autant de haut.

Une galerie unique entièrement recouverte de concrétions.

Son exploration a du être un moment extraordinaire.
Au bout d’une trentaine de mètres, les parois se couvrent de fines aiguilles d’aragonite qui forment des bouquets de plus en plus gros au fur et à mesure de l’avancement. Le manganèse, très abondant par endroit a coloré de manière spectaculaire l’aragonite massive, aciculaire ou coralloïde en noir. Une petite cheminée permet d’accéder à une grosse concrétion d’aragonite teintée de bleue. Cerise sur le gâteau, dans une alcôve située en fin de parcours, pendent du plafond de nombreuses stalactites couvertes de concrétions dites "en brosse à dents". A déguster sans modération !

Une galerie féérique et bien préservée.