Asthme et Spéléo
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Un sujet inhabituel abordé en spéléo : l’asthme !
Au GSAM, nous avons deux individus ayant une problématique d’asthme distincte :
– le premier sujet a déclaré cette pathologie dès l’enfance et après 1 an de cure passé dans les Pyrénées Orientales à l’âge de 5 ans 1/2 n’a pas renouvelé jusqu’à présent de crise.
– le second sujet, qui a déclaré cette gêne à l’âge de jeune adulte, suite à des allergies. Dans ce deuxième cas, nous sommes face à ce que l’on appelle "l’asthme à l’effort".
Noel 1978 au Home Catalan, Font-Romeu
Où le premier sujet a passé un an pour traiter son asthme.
A vous de l’identifier sur la photo !
Prospection et marche d’approche :
De mai à août, la prospection et les marches d’approches dans des champs en fleurs ou des pâturages remplis de graminées peuvent sûrement influencer et préparer la crise qui se développera peut-être en sous-sol.
Progression sous-terre classique :
L’environnement souterrain semble plutôt un milieu "bénéfique" aux asthmatiques :
– la température relativement constante
– une atmosphère humide proche des 95% HR
– une pauvreté probable en allergène
Néanmoins, il semble que l’intensité des efforts est un risque de déclenchement de crise. En général, le spéléo progresse régulièrement et sa maîtrise de la technique fait que les efforts sont réguliers mais d’intensité pondérée en moyenne sur toute la durée de la progression.
Progression en rivière souterraine :
Un autre facteur aggravant est la contrainte subie par la cage thoracique : la progression en rivière souterraine et en néoprène n’est pas très favorable ...
Désobstruction :
Au sujet des séances "musclées", nous n’avons pas d’expérience de crise dans cette configuration.
A la question, la spéléo est-elle compatible avec l’asthme ? Etant donné notre vécu, nous aurions tendance à répondre oui, évidemment sauf contre indication médicale !