Pourpevelle, peuple lover (de cordes ...)

dimanche 14 mars 2021
par  Julien, Olivier
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Libéré, délivréééé

Pour la petite anecdote, ce samedi 13 mars, j’étais sensé être bloqué à domicile, puisqu’il était prévu, et ce de longue date, un repas avec ma belle-famille …
Perspective d’un bon moment en vue (bien évidemment), mais surtout de rester attablé toute la journée à pas faire grand-chose, au vu de la météo annoncée. (Du moins par les sites encore fonctionnels après le crash du Datacenter OVH => RIP Météociel..)

Info news de dernière minute : ladite belle-famille annule, par sms interposé, à cause des contraintes liées au COVID : port du masque et tout le tintouin ...
Bon ben « zut », dis-je à ma douce et tendre, « je vais être obligé d’aller faire de la spéléo » 
Comme dit le proverbe : « Charité bien ordonnée commence par Soye* »

Et ça tombe bien, voilà que ma boite affiche un mail de Mickael proposant une sortie à Pourpevelle, intitulé "sortie des cordes", tout un programme.
Le samedi est sauvé !

Départ 8h tapantes. Nous nous retrouvons donc au local club avec Mickaël, Cécile, Virginie, Olivier et moi-même pour préparer le matos. Départ en covoiturage, masques de rigueur.
J’ai hâte de revisiter ce gouffre, dans lequel, si ma mémoire est bonne, je n’ai pas mis les botttes depuis 2005.
Arrivés au bord du trou pendant que le reste de la troupe s’équipe, nous partons devant avec Olivier.
Olivier me demande si je porte des lunettes ou des lentilles de contact, je lui réponds que oui parfois en temps normal, mais que là je n’en ai pas besoin pour la spéléo.
Je commence à équiper. Tout se passe nickel (facile tout est broché) et j’arrive rapidement en bas des puits. Un peu trop vite, du coup, car Olivier me fait remarquer depuis le haut du puits que j’ai omis d’équiper un fractionnement et que ça frotte. Ouille, je m’excuse platement. Les copains rajoutent le fractio manquant. J’aurais peut-être dû mettre des lunettes pour ne pas louper les broches, qui pourtant sont assez évidentes.

Tous arrivés en bas nous nous mettons en quête du passage pour le réseau Ouest. Après un peu de recherches celui-ci est identifié, mais un passage bas, humide nécessite de ramper dans l’eau « jusqu’aux oreilles » pour passer. Trop tôt pour se mouiller et risquer d’avoir froid, nous reprenons l’accès « normal » direction réseau sud.
Nous en profitons pour faire un crochet par le diverticule menant à la diaclase WEITE (pour info, puisque nous nous sommes posés la question, celle-ci est haute de 31 m, et à remontée par le GS Clerval en 1976) => Donc déjà escaladée oui, et non il n’y a pas 50 m ;-)






Légendaire diaclase Weité ...




Nous poursuivons et passons les bassins, des cordes sont équipées en fixe, mais la baignade est difficilement évitable. La lampe de Virginie, défaillante depuis le début, fait des siennes et la pauvre n’y voit pas grand-chose. Difficile pour elle de distinguer où poser les pieds, et se mouiller le moins possible. L’eau est fraiche et nous essayons de rester bien en mouvement pour nous réchauffer.


Le saviez-vous ?
Le nom « POURPEVELLE » est l’anagramme parfait de « PEUPLE LOVER »
(Slogan tout droit sorti des années hippies ? titre du dernier album de Tryo ? De quoi donner, dans tous les cas, des idées de dessin humoristique à Claude)


.




Difficile d’éviter de faire trempette ...



Retour vers le futur. Après un peu de marche, nous redescendons une petite verticale équipée en fixe (corde 9mm, peut-être un peu léger pour de l’équipement fixe ?) et poursuivons dans le réseau sud.
Après un moment, nous nous demandons alors quelle heure il peut bien être ? Aucun de nous n’ayant de montre, Mickaël sort son appareil photo et nous donne l’heure : verdict, il est passé 13h (ça affiche 1h20). Etrange, il ne nous semble pourtant pas avoir trainé autant de temps que cela ?? Etant donné le couvre-feu, il ne faut donc pas trop tarder à faire demi-tour.
Nous faisons donc la pause casse-croute, et mangeons rapidement pour ne pas trop nous rafraichir. J’en profite pour passer ma lampe de secours à Virginie.
Nous poursuivons un peu plus loin dans le réseau sud avant de rebrousser chemin pour la remontée.

En bas des puits, et pendant qu’Olivier est en train de remonter ; Michaël ressort l’appareil photo pour vérifier l’heure et voir si nous sommes toujours dans le timing : Surprise, il est toujours peu de temps passé 13h !??
Explication : En fait ce qu’affiche l’appareil n’est pas l’heure mais le temps de film restant, héhé




Mickael invente le temps suspendu ; il est toujours 1h20 à sa dégoulinate montre




Mickael profite de l’attente en bas du P33 pour retourner au premier passage et revient vers nous tout trempé nous confirmant que c’est bien là l’accès au réseau Ouest ; ce sera pour une prochaine fois du coup.
Nous remontons les puits, Cécile et Michaël se collent au déséquipement.
Nous croisons en route Claude, Coline, Manon et Philippe qui s’exercent aux techniques sur cordes dans le puits d’entrée.
Il ne fait pas chaud, retour aux voitures sous pluie battante.

(*pour les amateurs, oui oui, c’est bien une anacoluthe)

Atelier montée-descente


En parallèle à la sortie "classique", Claude propose d’organiser un atelier montée-descente dans le puits d’entrée.


Ils sont courageux ceux qui s’y collent par ce temps si dantesque !
Une pluie glaçante renforcée par une bise soutenue, revigore les esprits.

Mais rien n’arrête les téméraires "nouveaux" qui décrochent largement "la médaille "chauve-souris niveau 2" sur l’échelle de progression de la FFS !



L’APN trempé offre d’étranges photos d’ambiance ...

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